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Camille à Madrid
Camille à Madrid
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29 septembre 2010

1ère nouvelle de l'au delà

Bonjour à tous,

 

Zéro nouvelles via ce blog depuis 1 semaine et j’en suis désolée, 

mais avec l’installation, la rencontre des colocs, le début des cours, les 1ères soirées à Madrid, les 1ères visites de la ville, de ses bars, de ses tapas, de ses rues cachées, je n’ai pas eu beaucoup de temps à passer sur Internet.

Mais dès aujourd’hui, j’essayerai de le mettre à jour régulièrement.

 

Comment résumer une semaine à Madrid dans un article...

Commençons par la fac. Je suis à l’ICADE las comillas, fac privée (donc payante pour les espagnols) en plein centre de Madrid. L’ambiance est mauvaise, en tout cas pour les Erasmus. Les étudiants de cette fac semblent heureux dans leur univers bourgeois, de fashion victims (véritable défilé de mode tous les jours), d’espagnols de la même catégorie sociale donc économique donc politique. Et un étranger, ça ne les intérresse pas. En tout cas, ceux de mes classes. Fantôme, décor, invisibilité semble nous caractériser.

Bref, très mauvais accueil (si on peux appeller ça un accueil...) par les étudiants de cette fac madrilène que je ne recommande à personne souhaitant se faire des amis à l’école.

Mais, passons. 

Les gens à Madrid, si l’on oublie mes camarades de classe, sont top. 

«Tu veux qu’on aille se boire un verre ?» par ci

«Ca te dit de faire un pic nic au retiro ?» par là

«J’ai une amie qui organise une soirée, c’est vers Gran Via, tu viens ?» encore par ci

«Ce soir grosse bouffe avec mes colocs, ça me ferait trop plaisir que tu viennes» encore par là.

 

Il y a, il me semble, une grande cohésion entre tous les erasmus, qui se retrouve seuls dans une capitale, et qui se proposent entre eux de se voir, de se faire rencontrer des gens. On parle à des gens à qui on aurait jamais parler dans la vie de tous les jours, et c’est pas plus mal.

Pour l’instant, la majorité des personnes rencontrées sont des français, ce qui peut paraitre absurde étant donné que je suis à l’étranger pour 1 an et que le but n’est pas de faire ce que je ferais à Paris. Mais, quand dès le matin tu parles espagnol, que tous tes cours sont en espagnol, que tout le monde dans la rue, dans le métro, dans les bars parlent espagnol... une petite discussion française est la bienvenue.

J’espère tout de même rencontrer plus d’espagnol et même d’allemands et d’italiens, mais on ne choisit pas. Donc pour l’instant les personnes avec lesquelles j’ai commencé à lier des amitiés sont françaises.

 

Ma colocation est très sympa, nous sommes 7 dont 1 couple de français, 1 américaine, 1 grecque, 1 colombienne, 1 mexicaine et moi. Quelques problèmes dans l’appart quand même : pour l’instant un seul frigo ne marche, la machine à laver «danse» dans la cuisine, une seule salle de bain (je ne sais pas comment on fera quand tout le monde aura commencé ses cours et qu’on aura les mêmes horaires, un trou dans ma fenetre, et internet qui ne marche qu’une fois sur deux. 

Mais je crois que ce sont les inconvénients d’une colocation, qui sont négligeables par rapport aux avantages d’avoir toujours du monde à qui parler, un appart’ vivant, quelqu’un pour t’ouvrir la porte quand t’as oublié tes cléfs, quelqu’un à qui raconter ta journée, quelqu’un avec qui boire un verre dans la cuisine en parlant du beau temps, ne jamais se sentir vraiment seul.

Ah oui, autre avantage, mon appart est à 30sec de la fac, pratique pour les réveils difficils.

 

 

En tout cas, tout ceux qui souhaitent venir me voir pour découvrir la ville sont les bienvenu(e)s, j’ai même un clic-clac pour vous accueillir, et ça me ferait très plaisir de voir du monde.

 

C’est dur de laisser sa vie à Paris, sa famille, ses amis, son copain.

Vous me manquez tous énormement,

 

à très vite

 

Cam

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